2017-06-01

Qui et comment choisir un candidat dans le modèle Hôdo?

 Il ne faut pas oublier que l’idée du « Lapin Blanc » de Hôdo n’a pas pour objectif de créer un nouveau « courant politique », au contraire puisqu’il est censé représenter le vote blanc, l’abstention active et l’acratie. Ce n’est surtout pas non plus pour éliminer les différences, les clivages, en un mot uniformiser. Le respect de l’intelligence, c’est précisément accepter l’existence de réponses qui ne sont pas celles que l’on voudrait entendre, et voir dans les forces opposées les forges qui façonnent toutes les créations.
 Chacun peut voir dans chaque programme des bouts qui plaisent et d’autres qu’ils rejettent. Quant aux personnalités candidates, elles sont elles même complexes, intéressantes par certains côtés et repoussantes par d’autres. Lorsque les points négatifs ne sont pas fortement contrebalancés par les positifs, l’hésitation, l’indécision, le blanc devient souvent l’option finale. Quand cette dernière s’amplifie, à force, le dépit devient « abstention ». Or le temps des choix monolithiques semble être révolu. Même l’aménagement de sa cuisine se fait avec des modules en option sur le Web... alors pourquoi pas la politique ? La politique change de visage grâce à l’informatique et les moyens de communication modernes. Ne laissons pas cette naissance aux seuls Dominants qui se partagent les pouvoirs de la Planète. Prenons en main notre espace numérique pour y imprimer notre « démocratie ».
 Je propose que nous tous, tous les sympathisants et amis de Hôdo, nous retournions la situation : au lieu d’être sollicité à rejoindre un courant, transformons-nous en « chasseurs de têtes ». Cette fois, c’est nous qui désignons ceux qui seraient à même de conduire notre programme, plus l’inverse. Allons débusquer parmi toutes les connaissances de notre entourage et toutes les notoriétés qui apparaissent partout sur la toile, dans les médias, etc. celles qui pourront porter le titre de « Lapin Blanc ». Ainsi, nous constituerons une vaste pépinière de candidats. Et d’ici 5 ans, il faudrait avoir quatre noms.
 La personne choisie et évidemment volontaire le serait pour ses qualités personnelles conformes à celles attendues pour la tâche assignée dans le projet Hôdo, en précisant si elle est du type « président » ou du type « ministre ». Les personnalités politiques que l’on choisirait et qui l’accepteraient ne devraient pas quitter leur appartenance politique, bien au contraire, puisque nous croyons à la diversité, mais elles s’engageraient à mettre en sourdine leur appartenance pendant le mandat. Évidemment, il n’y a aucune raison à se limiter aux personnalités politiques, voire de renom dans d’autres domaines, on peut même se présenter soi-même si on se sent de taille. Il va de soi que ces personnalités ciblées doivent accepter les règles du jeu, car d’ici cinq ans avant les prochaines élections les quatre noms la pépinière de Lapins Blancs seront choisis au hasard, devant huissier si nécessaire pour assurer à la fois la plus grande transparence et la moins grande possibilité de lutte de dominance.
 La candidature de Hôdo est ouverte : à vos plumes claviers et souris ! :)


Proposition de Hôdo est de présenter un seul candidat


 La proposition de Hôdo est de présenter un seul candidat puisque telle est la règle électorale présidentielle, du moins en France, le futur objectif, et ensuite un système adapté à la représentativité de tous les Français, le tout dans l’esprit acratique. Le plus simple, toujours dans l’esprit Hôdo, sera d’apposer le nom du membre du « couple présidentiel » de sexe opposé à celui du président sortant. Étant donné la manière dont se déroulent ces choix en France, avis aux candidates !
 Bien sûr, pour être éligibles, même si Hôdo est sans frontières, les Lapins Blancs doivent être éligibles dans les pays où ils se présentent.
 La première mission du « Lapin Blanc » sera de faire appel à ses trois autres partenaires, car s’il n’y a qu’un nom sur le bulletin de Hôdo, il représente obligatoirement un quatuor pour éviter tout monopole. Le quatuor en question, pour rappel, sera constitué d’un « couple présidentiel » et d’un « couple ministériel ». Comme dans l’esprit Hôdo, il n’y aura pas pléthore de ministres, mais seulement ce couple, il n’y aura plus de « premier » ministre, mais une paire de ministres. Il sera peut-être équilibré de confier le titre, et uniquement le titre, de Premier ministre directement au partenaire de sexe opposé. Ainsi, dès le départ le nom du Premier ministre serait connu.
 Ensuite, puisque huit semble être un bon nombre, il n’y aurait au total à la tête de l’état que huit personnes et pas plus. Il n’y aurait pas de « portefeuilles » attribués, ce n’est pas nécessaire. Les quatre personnes qui viendraient assister les deux couples officiels seraient piochées uniquement d’un « pool » des fonctionnaires. Ensemble, ces huit personnes formeraient en quelque sorte le « comité de coordination » de toute la fonction publique qui devrait se « débrouiller » pour maintenir la meilleure efficacité possible entre tous les rouages de la nation.
 Dans ce modèle, le président n’est plus un homme de pouvoir et le ministère est réparti uniquement dans toute la fonction publique. Il est évident dans ce cas que le rôle et les limites de la fonction publique seront probablement à redéfinir. Ce sera une tâche à part.
 Concernant les « ministres », il faut défendre l’idée, même si elle fait mal à l’amour propre, qu’un chef de projet doit passer le flambeau à quelqu’un d’autre s’il ne termine pas sa mission dans les délais. Ce n’est pas un déshonneur, mais une hygiène à acquérir pour éviter les blocages psychiques inévitables qui finissent par faire porter des œillères même aux gestionnaires les plus consciencieux.
 Enfin, l’action suivante importante est de poser les bases de la nouvelle façon de faire participer le peuple dans son ensemble. Il faudrait introduire la représentation proportionnelle afin que tous les courants de pensée de tous les citoyens soient représentés. Chaque député doit représenter le même nombre d’habitants adultes, quelle que soit l’étendue géographique. Les députés n’auraient plus la charge de valider des choix gouvernementaux, mais de monter leurs propositions directement à la gouvernance de l’état et de débattre avec eux et leurs collègues de la pertinence et des moyens de réalisation.
  Il n’y aurait pas nécessité de contrôle de la « moralité » de ces candidats qui seraient élus par leurs mandants à la manière de Hôdo, c’est-à-dire de bas en haut et si nécessaire au hasard. De plus, leur salaire serait contractuel avec leurs mandants.
 Le sénat, quant à lui, veillerait à l’application des lois de la Charte de Hôdo.
 C’est dans ce modèle de représentativité que se présenterait le « Lapin Blanc » de Hôdo censé agir au nom des votes blancs, des abstentionnistes actifs et de l’acratie en général.